Chers amis (merci de faire partager à toute l’équipe)
Catherine se joint à moi pour vous féliciter pour la soirée magique du dimanche 28 avril 2024, grâce à la pièce de théâtre « LES VOYAGEUSES ».
Qu’il nous soit permis de remercier chaleureusement toute l’équipe, à commencer par les auteures (Géromine et Zoé), mais aussi tous les acteurs ainsi que l’équipe technique, sans oublier les « hommes et les femmes de l’ombre » en charge de l’administration.
Trois représentations pour trois sold-outs, le public a répondu présent et n’a pas boudé son plaisir, c’est une profonde marque de reconnaissance aussi pour tous ceux qui se sont investis dans ce petit bijou du théâtre amateur.
A titre personnel, j’ai beaucoup apprécié le concept de ce théâtre amateur où une bonne vingtaine de villageois mettent leurs talents, certains éclatants, d’autres plus retenus, mais toujours savoureux, au profit de la noble cause historique. J’ai beaucoup ri à voir ainsi plusieurs d’entre vous revêtir divers habits historiques et se plonger dans leurs périodes respectives.
La palme de l’interprétation revient évidemment aux trois actrices principales, qui crèvent l’écran – ou plutôt illuminent la scène par leur enthousiasme et leur jeu convaincant. Chapeau aussi à Philippe Poulain, doté de remarquables talents d’acteur, c’est de famille, visiblement. Bravo aussi aux danseuses de Saloon ainsi qu’à la talentueuse chanteuse de « Hello, le soleil brille brille brille ».
A tous points de vue, la pièce a tenu ses promesses. Comme annoncé : ou repris comme suit par l’IA : « La pièce promet de faire rire, pleurer et frissonner le public, tout en lui offrant une perspective unique sur l’histoire locale de Chaumont-Gistoux ». Mission accomplie !
En termes d’émotion, l’hommage aux morts des deux Guerres Mondiales (car oui, il y en a eu deux, apprend avec effroi la dame en 1918) était remarquable. En termes d’humour, nous avons été gâtés. Quant à la perspective historique, j’en ai appris beaucoup sur Chaumont-Gistoux, et pas seulement au sujet de l’enclave de la Principauté de Liège au cœur des terres des comtes de Louvain. J’ignorais qu’existait jadis une eau minérale, et même un étang du Ronvau avec sports nautiques, illustrés avec malice par le facétieux acteur en maillot, qui s’y sentait tellement bien qu’il a gardé cet habit fort léger jusqu’à la fin de la pièce.
Sur le plan didactique, avoir conçu pareille pièce au profit des jeunes relève du génie.
Ce « format » pourrait d’ailleurs être fort efficacement exploité dans bien d’autres communes (à condition de disposer d’une équipe dotée du même talent que Chaumont-Gistoux, ce qui sera difficile).
Quant au placard magique utilisé en guise de machine à remonter le temps, il m’a rappelé les Chroniques de Narnia, un dispositif plus subtil que la machine « télétemps » du Professeur Barabas qui avait bercé mon enfance avec Bob et Bobette. A ce propos, quand je lisais, enfant, les aventures de Suske & Wiske, mon esprit rationnel ne comprenait pas comment nos héros belges, propulsés dans toutes les époques et dans tous les continents, s’entretenaient avec autant d’aisance en français ou en néerlandais avec des personnages aussi divers que les Egyptiens, les Américains ou les Chinois. La réponse a été donnée dans « Les Visiteuses » : eux aussi utilisaient une machine à traduire, ancêtre de Google Traduction. Tout s’explique !
Bref, BRAVO – et longue vie au Cercle d’Histoire de Chaumont-Gistoux !
Dans votre dixième cadre, celui qui est encore vide, s’écrira l’histoire de vos futurs et captivants projets !
Jacques.
Comments